BARBÈS CAFÉS. AVANT TATI, LE DUPONT BARBÈS 2/2

Le Dupont Barbès (1942) – Collection particulière. DR.

Au café, comme au cinéma, dans la rue, Barbès est, à toutes époques, un lieu vivant, un espace populaire de circulations, d’échanges, de commerces et de rencontres. Le Dupont, voisin du Rousseau, fut durant plus de cinquante ans, un acteur emblématique du carrefour Barbès-Rochechouart. Son propriétaire est l’inventeur de la brasserie moderne telle qu’on la connaît aujourd’hui ; un concept fondé sur une décoration soignée, un espace bien éclairé, des produits de qualité et un personnel accueillant.

La chaîne des cafés-brasseries Dupont a été fondée en 1887[1], par un Ardennais, Louis-Emile Dupont, deux ans après l’achat de son premier café parisien. En 1909, Louis-Emile reprend le café de la Maison Pierre Crouzet, à l’angle des boulevards Barbès et Rochechouart, pour ouvrir le Café Dupont. Là où, en 1877, Emile Zola y situa l’action de l’Assommoir, au café du père Colombe : “L’Assommoir du père Colombe se trouvait au coin de la rue des Poissonniers et du boulevard de Rochechouart. L’enseigne portait, en longues lettres bleues, le seul mot : Distillation, d’un bout à l’autre. Il y avait à la porte, dans deux moitiés de futaille, des lauriers-roses poussiéreux. Le comptoir énorme, avec ses files de verres, sa fontaine et ses mesures d’étain, s’allongeait à gauche en entrant ; et la vaste salle, tout autour, était ornée de gros tonneaux peints en jaune clair, miroitants de vernis, dont les cercles et les cannelles de cuivre luisaient.”[2]

Le Dupont vers 1909 – Collection particulière. DR.

Le nouveau café parisien d’après guerre

Le Café Dupont de Barbès est à l’origine un grand bistrot sans charme particulier, Louis-Emile le cédera en 1919 à son jeune fils, Émile-Louis, à qui il souhaite mettre le pied à l’étrier après avoir fait ses armes chez Monsieur Charton, propriétaire de la grande épicerie de la rue du Château d’Eau, si bien d’ailleurs, qu’il en épousera la fille du proprio. Le jeune patron est ambitieux, il veut, ni plus ni moins, réinventer le café parisien. Monsieur Emile, comme l’appellent ses employés, veut en finir avec le bistrot de quartier sombre et inhospitalier. Son idée est d’ouvrir les cafés, d’en faire des lieux de vie à part entière. Il les veut bien éclairés et richement décorés ; des lieux où l’on prend plaisir à se retrouver, pour faire société. Le tout avec des produits de qualité à un prix abordable et surtout, un personnel irréprochable. Il y tient. Le bonhomme n’est pas commode. Comme en témoigne cet échange paru dans Le Crapouillot en 1931. « Mon personnel est dressé. J’y ai l’œil. Je leur tombe sur le râble à n’importe quand. A trois heures du matin et il faut que ça brille ! ». La rumeur dit qu’il se déguisait en curé, homme d’affaires etc. pour surveiller ses employés et les mettre à l’amende en cas de manquements aux fondamentaux des établissements Dupont. On pense aussitôt à Monsieur Septime, patron paternaliste et exigeant, interprété par Louis de Funès dans Le Grand restaurant.

Le succès de la brasserie chic et populaire est fulgurant : Dupont-Montmartre (1923), Dupont-Clichy (1924), Dupont-Moka, place des Ternes (1925), Dupont-Métropole sur les grands boulevards, et même une brasserie sur les Champs Elysées, le Berry, puis le Dupont-Cambronne, Dupont-Latin (1934), Bastille, le Cyrano à Pigalle… Le succès de Dupont tient aussi à la modularité de ses brasseries, cette capacité à attribuer plusieurs fonctions en un seul lieu. Le café devient salon, restaurant, dancing, lieu de rencontre. De fait, on y abolit les conventions de rigueur dans les salons de l’époque, les classes sociales, on y rentre, on y passe, on échange ; il devient lieu de rendez-vous intime, un deuxième bureau, on y cherche l’inspiration et l’on s’y évade parfois en spectateur-rêveur de la ville en mouvement. La brasserie devient, à l’image de Barbès, un lieu de brassage social, un espace ouvert où chacun trouve sa place, que ce soit au comptoir ou en salle, M. Dupont, en bon commerçant, le revendiquait en ces termes à la Semaine de Paris[3] « Jouissez du confort, du service, du luxe, il est le même pour tous. Quelle que soit votre dépense ».

Chez Dupont, tout est bon

Le barman-restaurateur, comme il se définissait lui-même, a un sens aiguë du commerce et du public. Son goût pour la publicité et sa fine observation de la société font de lui l’inventeur de la brasserie moderne. Puisqu’il en est terminé du débit de boisson à la décoration incertaine, la nouvelle brasserie où l’on tient salon se doit de se trouver plus qu’un nom, moins commun que ne l’est Dupont.  À l’heure de la réclame comme on en trouvait, en grand en large et en peinture sur les murs de Paris, la brasserie se cherche un slogan pour se démarquer… ce sera “Chez Dupont, tout est bon”. La formule sonore et facilement mémorisable rencontre un succès immédiat. L’enseigne en reproduira l’acronyme sur sa devanture : Dupont-Barbès – Barman-restaurateur – TBE. Une marque, un slogan, il ne lui manquait plus qu’un moyen de communiquer et d’informer ses milliers de clients pour alimenter les conversations.. Les établissements Dupont éditèrent un journal mensuel “Dupont-Magazine”[4] destiné à la clientèle qui traitait de l’actualité de la vie parisienne et des brasseries Dupont, son tirage était de plus d’1 million d’exemplaires en 1935 !

La façade du Dupont Barbès avec la fresque de Cappiello en 1935 – Photo. Waroline.

Le nouveau Dupont Barbès

En 1934-1935, Emile Dupont entreprend de rénover le Dupont Barbès. Il impose aussitôt son concept, l’ouverture accueillante tôt le matin et à bas prix dans un cadre luxueux. Le client sera accueilli par différentes pancartes minutieusement disposées en salle et sur le comptoir : “toujours prêt au plus bas prix”, « Asseyez-vous, reposez-vous, vous êtes chez vous ! », « Clients, mes amis, soyez les bienvenus et n’oubliez pas que chez Dupont tout est bon ! ». Décoration avenante, enseignes lumineuses et fresque gigantesque courant le long d’un grand bar métallique, le tout visible de l’extérieur, l’effet est garanti, difficile pour le passant de résister aux sirènes flamboyantes de la modernité fussent-elles publicitaires. Réorganisation de la circulation du personnel, « je suis le promoteur du sens unique en cuisine. Comme ça, je n’ai plus de vaisselle cassée dans les croisements » indique-t’il au Crapouillot[5] ; mais aussi de l’espace, office et cuisine sont installés au rez-de-chaussée derrière le comptoir, et non plus en sous-sol. Cette surface est désormais dévolue à une salle cosy, “Le Belvédère”, décorée de dioramas reproduisant de magnifiques vues de Montmartre surplombant Paris. Là encore, l’espace est primordial, offrir des vues panoramiques en sous-sol, pour que le client ait le sentiment de voyager… il fallait y penser ! Au Dupont, le café crème est bon marché, l’achat des marchandises se fait en gros, et l’on dépose même les croissants sur la table pour inviter à la consommation… Mais le plus souvent ils sont volés… Un moindre mal pour Dupont car cela fidélisait la clientèle, disait-il ! Des mesures qui ne manquent pas de rappeler la patte commerciale du fondateur de Tati[6], Jules Ouaki, qui en reprit les recettes et l’on se souvient de la célèbre tirade “Laissez venir à moi les voleurs… ce sont mes clients !”[7] sans oublier l’accroche qui incarne encore aujourd’hui Barbès “Tati les plus bas prix”.

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Architectes de cinéma
La décoration du Dupont-Barbès est confiée à l’architecte et décorateur Charles Siclis[8], à qui l’on doit notamment des salles de cinéma comme le Pigalle et le Français (9e), les Ciné-Paris-Soir Clichy (18e) et Raspail (14e), le réaménagement du Chézy[9] (Le Village ou Gaumont-Village) à Neuilly sur Seine. Il collabora également avec son célèbre confrère Robert Mallet-Stevens sur le Ciné 37, une salle temporaire réalisée dans le cadre de l’exposition internationale de Paris en 1937[10]. A l’époque, nombre d’architectes de salles de cinéma sont sollicités pour construire et décorer cafés et brasseries. A l’instar de Marcel Oudin qui construisit la brasserie Pschorr (1900)[11], l’Ornano Grand Cinéma (1912), l’American Cinéma (1913) connu également sous le nom de Lynx, l’Artistic Pathé (1913), Oudin travailla également sur la brasserie Wepler. L’actuelle Fnac des Ternes est l’une de ses oeuvres, à l’origine c’est un grand magasin “A l’économie ménagère”[12]. Maurice Gridaine, successeur d’Oudin sur l’Ornano à qui l’on doit son style maritime Art déco[13] réalisa la brasserie Pigalle de la place du même nom et le cinéma la Scala en 1931. Le mobilier du Dupont Barbès est confié à la célèbre maison Thonet, connue pour l’iconique chaise bistrot, dessinée en 1859, dites chaise 14.

Le comptoir du Dupont Barbès avec la fresque de Cappiello en 1935 – Photo. Waroline.

Art et décoration

Comme pour les salles de cinéma de l’époque, l’endroit se doit d’être impressionnant. Siclis est bien plus qu’un architecte, c’est un créateur d’atmosphère, pour lui, le client est d’abord un spectateur que l’on doit mettre en condition avec les meilleures attentions. Ainsi, il choisit attentivement la nature et la couleur des bois, selon leurs effets de stimulation, tout comme il prend soin de la densité des éclairages, il éclairera les façades dès dix heures du matin, des jeux de miroirs etc. Il met en scène l’espace harmonieusement, pour créer les conditions idéales de la consommation. Dupont y ajouta ses conditions, fixant le comptoir à l’entrée « pour que les courants d’air accélèrent le renouvellement de la clientèle » aimait-il préciser.

Le comptoir du Dupont-Barbès est immense, il épouse tout du long la vitrine de la brasserie, surplombé d’une grande fresque de 22 mètres réalisée par le maître Leonetto Cappiello[14]. Connu pour avoir notamment réalisé les affiches Bouillon Kub et “Je ne fume que le Nil”. “Cette fresque puissamment éclairée devait être visible de l’extérieur au travers d’une immense verrière. Elle n’était pas tant destinée aux consommateurs du bar qu’aux passants de la rue. Elle devait être un appel.” précise le designer Jacques Viénot[15] dans la biographie qu’il consacre à l’artiste. La fresque évoque un Montmartre festif, témoignant de sa diversité, le long duquel une joyeuse compagnie danse gaiement. Tout commence par les artistes du flamboyant cirque Médrano, des clowns, des trapézistes, deux chevaux effectuant une ruade et leur dompteur, puis l’on poursuit sur le boulevard à la rencontre de musiciens de Jazz en noir et blanc jouant avec entrain. Derrière eux, deux corps s’étreignent dans un bosquet à l’abri de l’agitation urbaine. La fête bat son plein, on y croise pêle-mêle un Tarass Boulba sautillant, des convives en veste chinoise brodée, des serveurs souriants, des cuisiniers toqués, une farandole de femmes en robes d’été et coupes à la garçonne. Les fameuses danseuses de French Cancan ferment le bal de ce superbe ruban décoratif aux tons chauds. Autour, les nombreuses glaces de la brasserie Dupont redéfinissent la perspective pour mieux repenser la notion d’espace. La salle est conçue en paliers afin d’élargir le champ de vision, un café avec vue panoramique… comme au Louxor voisin, un puissant navire prêt à fendre la foule, des balcons en cascade donnant sur un grand écran. Ainsi Barbès s’articule, entre fiction et réalité, autour de deux espaces de projection. Le travail de Charles Siclis sera récompensé l’année suivante, en 1936, du nouveau Prix des façades et devantures.

Dupont-Barbès sur les murs de la brasserie, 1951 – Noir et Blanc. DR.

En 1951, gros coup de projecteur sur la brasserie. Le cinéaste Henry Lepage réalise “Dupont-Barbès” avec Madeleine Lebeau[16] et Henri Vilbert. L’histoire d’une prostituée qui organise un chantage à la paternité auprès d’amants rencontrés dans la brasserie Dupont. L’affiche est réalisée par Boris Grinsson, elle ornera la façade de la brasserie, surmontée de néons, lors de la sortie du film avec ces mots : “Dupont-Barbès, un film sensationnel. Passe au Palais-Rochechouart”. Cette salle, située au 56 du boulevard Rochechouart (actuellement Darty), est l’une des plus belle du quartier. Dotée de 1 660 places, elle appartient au circuit Aubert depuis son ouverture en 1912. Un jeune Violoniste, Stéphane Grappelli, y joua à ses tout débuts, la partition de Monsieur Beaucaire, un film muet avec la star Rudolph Valentino.

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Dupont et Dupont

Outre ses qualités de barman-restaurateur, Monsieur Emile fut également maire de Muids[17] une petite commune de 500 âmes à 100 kilomètres de Paris. Emile Dupont gérait sa ville en « bon père de famille » comme on disait à l’époque, une expression qu’il aurait certainement revendiqué tant il veillait au bien être de ses administrés[18], comme s’ils étaient ses employés… Pas de contraventions chez Dupont, le garde champêtre déposait des « papillons », des avertissements avant verbalisation ; la commune mettait à disposition des carnets de réclamations, comme dans ses brasseries, où tout un chacun, touristes ou citoyens, pouvaient y déposer suggestions et critiques. Il y installa même une plage en bord de rivière où il paradait parfois en costume de marin. On l’appelait l’Amiral. Un brin mégalo il avait son propre blason, dont l’écu était orné d’un pont entouré de grains de café. Un personnage haut en couleurs que l’on aurait pu croiser chez Tati (Jacques) dans Jour de fête et dans Mon Oncle. Touche à tout, grand voyageur, cet homme aux allures de « Monsieur tout le monde », se devait d’avoir aussi un avis sur la politique. “Le mal dont souffre la France vient des abstentionnistes” rapporte la revue “Noir et blanc”, en 1955,  il poursuit “Pénalisons donc tout électeur qui ne remplira pas son devoir électoral – sauf cas de force majeure – d’une amende de 5 000 francs au premier tour et de 10 000 francs au second”… la proposition ne fut pas retenue.

Monsieur et Madame Dupont en 1955. DR.

De la brasserie à Tati, toujours les plus bas prix

Durant les années 50, le concept lancé par Emile Dupont est désormais monnaie courante, maintes fois copié, il lui est difficile de se renouveler, de se réinventer. A cette époque, on imagine la restauration moderne à l’américaine, en snack, grill et self-service, le mouvement navigue à contre courant de ce qui fit le succès des brasseries Dupont. Face à la crise et à une concurrence de plus en plus rude, sans héritier, Dupont passe la main de la brasserie de Barbès en 1961. Le 1er juillet 1961, nous rapporte Le Monde, Emile Dupont offre une participation de 10 000 nouveaux francs pour sauver l’œuvre de Leonetto Cappiello, alors qu’il en faudrait cinq fois plus pour la détacher du mur et la maroufler pour assurer sa conservation. La fresque ne sera malheureusement pas conservée. Dupont cède la brasserie à Monsieur Portefaix, mais peu de temps après, ce dernier se voit retirer le droit d’utiliser l’enseigne Dupont au motif qu’il ne répond pas aux canons de la chaîne de brasseries nous rapporte Madame Foulquier, propriétaire du Paris-Barbès, la brasserie qui succéda à la gestion Portefaix en 1962. Elle poursuit, “Avec mon mari, nous avons racheté le fonds commerce à Monsieur Dupont et géré durant 25 ans cette grande brasserie du carrefour Barbès-Rochechouart. Jean-Pierre Melville y tourna même une scène de L’Aîné des Ferchaux (1963 ndlr) avec Jean-Paul Belmondo. Après le décès d’Emile Dupont, sa veuve nous a proposé d’acheter l’immeuble, les travaux à effectuer étaient importants, tout autant que l’investissement.” C’est finalement Jules Ouaki, fondateur des magasins Tati depuis 1948 [21], qui achètera l’immeuble dans ce qui deviendra quelques années plus tard le navire amiral de l’enseigne. Tati est alors en pleine expansion. “À la toute fin des années 80”, indique-t’elle “la famille Ouaki a refusé de nous renouveler le bail, nous avons été en procès durant 5 ans, puis nous avons quitté Barbès pour ouvrir de nouveaux cafés parisiens.” Tati s’installera par la suite et présentera ses bacs directement sur la rue, le client pourra toucher la marchandise, choisir parmi les vêtements en vrac, sans même entrer dans le magasin. C’est l’ouverture, à Barbès, d’un nouvel espace cosmopolite et populaire qui deviendra emblématique. Au plus bas prix, dans la continuité de Dupont. Mais c’est une autre histoire que celle de la marque au Vichy rose. À suivre.


Photogramme. Le Paris-Barbès et le Rousseau dans L’Aîné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville (1963)

MAJ le 1er juin 2015, suite à un échange avec Madame Foulquier et M. Jean-Patrick Bertrand que nous remercions tous deux pour les informations apportées.
MAJ le 13 mars 2017, ajout de deux photographies issues des Archives de Paris, avec leur aimable autorisation de publication.
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A découvrir : Le menu du Dupont Barbès en 1950 (ici), avec l’aimable autorisation de Menustory.

Appel à témoignages : L’association PARIS-­LOUXOR vous donne la parole et vous invite à contribuer. N’hésitez pas à nous proposer vos témoignages, anecdotes, souvenirs, objets et documents sur le Rousseau et le Dupont Barbès (ici) ou par email à contact[at]paris-louxor.fr

Merci à Valérie Abrial, Jo S. Martin, Monsieur et Madame Tabaste, Alexis Orloff, E. Kariz, Menustory.com.


[1] Des tavernes aux bistrots, histoire des cafés (1997), Luc Bihl-Willette L’âge d’homme.

[2] L’Assommoir (1877) Emile Zola http://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Assommoir/Chapitre_II La partie sud de la rue des Poissonniers a été intégrée au nouveau Boulevard Barbès.

[3] La Semaine de Paris, 21 avril 1933.

[4] Introuvable jusqu’alors, compte tenu du tirage, on ne désespère pas en trouver un pour vous le montrer sur cette page. Avis aux collectionneurs !

[5] Le Crapouillot, mars 1931, numéro “Voyage à Paris”. Avec notamment des contributions de René Clair pour le cinéma, Léon Daudet pour le Paris politique, Paul Poiret, pour la mode et son éditeur Bernard Grasset pour le Paris des lettres.

[6] qui succéda au Dupont Barbès

[7] Cité dans le rapport “Pratiques marchandes dans un secteur commerçant du 18e arrondissement de Paris. Production d’un espace particulier : Barbès.” Emmanuelle Lallement, DAP, Ministère de la culture, février 1997. Lire également du même auteur “La ville marchande. Enquête à Barbès” Editions Téraèdre, 2010.

[8] L’Art vivant, 1935

[9] avril 1931

[10] Entre nostalgie et utopie, réalités architecturales et artistiques au 19e et 20e siècles, JM Leniaud, 2005, Champion, Droz.

[11] un superbe édifice situé au 2, boulevard de Strasbourg qui fut détruit, par ce qu’il appartenait à un Allemand, au moment de la déclaration de guerre avec l’Allemagne en 1914.

[12] Puis Les Magasins réunis

[13] Aujourd’hui devenu un magasin Dia, la façade subsiste.

[14] http://www.lesartsdecoratifs.fr/francais/musees/musee-des-arts-decoratifs/collections/zoom-sur-1161/publicite/affichistes/cappiello-leonetto-1875-1942

Café des années 30, M. Lefrançois

[15] L. Cappiello, sa vie, son oeuvre (1946) Jacques Viénot, Editions de Clermont, préface de Jean Cocteau.

[16] Elle quitta la France en 1940 pour rejoindre le continent américain. En 1942, Madeleine Lebeau joue dans Casablanca, on la voit entonner, larmes aux yeux,  une émouvante Marseillaise, face aux soldats allemands dans la scène culte du film de Michael Curtiz.

[17] 1943-1944 et de 1945 à 1970. Il eut comme administré le romancier et dramaturge Tristan Bernard.

[18] Monsieur Dupont des cafés, Constellation, 1949.

[19] Son plus grand malheur. Il perdit son fils Louis en 1942 dans un accident de la circulation.

[20] Cité dans Amedeo Modigliani : 1884-1920, 2000, biographie de Christian Parisot

[21] Jules Ouaki ouvre son premier magasin Tati au 22 boulevard Barbès. Une affaire de famille, Libération 30 août 2003 par Nathalie Bensahel et Frédéric Pons.

Laurent Laborie

Laurent Laborie est président de PARIS-LOUXOR.